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1.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; Conference: Congres national Emois 2023. Nancy France. 71(Supplement 1) (no pagination), 2023.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2302186

ABSTRACT

Introduction: La mortalite des residents d'Ehpad (Etablissement pour personnes agees dependantes) a augmente de 43 % pendant la premiere vague de COVID-19. Nous avons estime l'heterogeneite inter-Ehpad de la mortalite et identifie les facteurs de risque de deces durant cette periode, comparativement a 2019. Methodes: Dans deux cohortes de residents d'Ehpad geres par le regime general en France metropolitaine (donnees de RESIDESMS du 01/03/2020 au 31/05/2020 et du 01/03/2019 au 31/05/2019), l'heterogeneite inter-Ehpad de la mortalite etait mesuree dans une regression logistique mixte par le coefficient de correlation intraclasse (CCI). Les facteurs etudies comprenaient les caracteristiques des residents, notamment les pathologies reperees par la Cartographie des pathologies du Systeme national des donnees de sante (SNDS), et celles liees a l'Ehpad, notamment le departement et le statut public/prive. Le CCI a egalement ete estime separement dans les Ehpad avec aucun ou au moins un deces avec mention de COVID-19. Resultats: Parmi 385 300 residents (5339 Ehpad) inclus en 2020 (age median: 89 ans, 25 % d'hommes), 9,1 % sont decedes, contre 6,7 % des 379 926 residents (5270 Ehpad) en 2019. Dans le modele vide, le CCI etait de 9,3 % en 2020 et de 1,5 % en 2019. Seul le departement expliquait partiellement l'heterogeneite observee en 2020 (CCI: 6,5 % apres ajustement). Les associations etaient plus fortes en 2020 qu'en 2019 pour le sexe masculin et le diabete et plus faibles pour les cardiopathies, les maladies respiratoires chroniques et la residence <6 mois. Dans les Ehpad avec au moins 1 deces avec mention de COVID-19, la mortalite etait plus elevee en 2020 (15,1 %) qu'en 2019 (6,3 %) et plus heterogene (CCI: 8,0 %) que dans les autres (mortalite: 6,7 % les deux annees;CCI: 1,1 %). Discussion/Conclusion: Nous avons observe une heterogeneite inter-Ehpad de la mortalite lors de la premiere vague en 2020 qui n'existait pas en 2019, non expliquee par les caracteristiques des Ehpad, excepte le departement. Ce resultat renvoie a la geographie de la diffusion du SARS-CoV-2. L'heterogeneite inter-Ehpad semblait peu concerner les Ehpad non atteintes par la pandemie. Mots-cles: Personnes agees;Mortalite;COVID-19;Ehpad Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets.Copyright © 2023

2.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(1):101504-101504, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2277363

ABSTRACT

Introduction La mortalité des résidents d'Ehpad (Etablissement pour personnes âgées dépendantes) a augmenté de 43 % pendant la première vague de COVID-19. Nous avons estimé l'hétérogénéité inter-Ehpad de la mortalité et identifié les facteurs de risque de décès durant cette période, comparativement à 2019. Méthodes Dans deux cohortes de résidents d'Ehpad gérés par le régime général en France métropolitaine (données de RESIDESMS du 01/03/2020 au 31/05/2020 et du 01/03/2019 au 31/05/2019), l'hétérogénéité inter-Ehpad de la mortalité était mesurée dans une régression logistique mixte par le coefficient de corrélation intraclasse (CCI). Les facteurs étudiés comprenaient les caractéristiques des résidents, notamment les pathologies repérées par la Cartographie des pathologies du Système national des données de santé (SNDS), et celles liées à l'Ehpad, notamment le département et le statut public/privé. Le CCI a également été estimé séparément dans les Ehpad avec aucun ou au moins un décès avec mention de COVID-19. Résultats Parmi 385 300 résidents (5339 Ehpad) inclus en 2020 (âge médian: 89 ans, 25 % d'hommes), 9,1 % sont décédés, contre 6,7 % des 379 926 résidents (5270 Ehpad) en 2019. Dans le modèle vide, le CCI était de 9,3 % en 2020 et de 1,5 % en 2019. Seul le département expliquait partiellement l'hétérogénéité observée en 2020 (CCI: 6,5 % après ajustement). Les associations étaient plus fortes en 2020 qu'en 2019 pour le sexe masculin et le diabète et plus faibles pour les cardiopathies, les maladies respiratoires chroniques et la résidence <6 mois. Dans les Ehpad avec au moins 1 décès avec mention de COVID-19, la mortalité était plus élevée en 2020 (15,1 %) qu'en 2019 (6,3 %) et plus hétérogène (CCI: 8,0 %) que dans les autres (mortalité: 6,7 % les deux années;CCI: 1,1 %). Discussion/Conclusion Nous avons observé une hétérogénéité inter-Ehpad de la mortalité lors de la première vague en 2020 qui n'existait pas en 2019, non expliquée par les caractéristiques des Ehpad, excepté le département. Ce résultat renvoie à la géographie de la diffusion du SARS-CoV-2. L'hétérogénéité inter-Ehpad semblait peu concerner les Ehpad non atteintes par la pandémie. Mots-clés Personnes âgées ;Mortalité ;COVID-19 ;Ehpad Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

3.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S62-S63, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867546

ABSTRACT

Introduction L'infection au COVID 19 est une maladie infectieuse grave chez les personnes âgées avec des taux de mortalité élevés. Cette gravité a conduit tout au long de la pandémie à prescrire de manière souvent excessive des antibiotiques au cas où une co-infection bactérienne participait au tableau clinique. Cette analyse post-hoc étudie les facteurs associés à une prescription d'antibiotique chez le sujet âgé. Matériels et méthodes Cette étude est l'analyse des données de la cohorte COVID-Old dont le but était d'étudier l'incidence de survenue de déclin fonctionnel à 3 mois après une hospitalisation pour COVID-19. Soixante centres ont participé à cette étude prospective incluant des patients âgés de 70 ans et plus, hospitalisés pour COVID19 entre le 10/12/19 et le 04/10/2020, soit les 1er et 2e vagues. L'azythromycine n'a pas été considérée comme antibiothérapie mais comme traitement anti-COVID19. Résultats Sur 1083 patients inclus, 1072 avaient les données d'antibiothérapies renseignées, âgés en moyenne de 84±7 ans, avec un index de comorbidité de Charlson médian de 2 (IQR [1-3]). Au total 655 patients (61%) ont reçu des antibiotiques, majoritairement des céphalosporines de 3e génération (37%), du co-amoxiclav (23%) et de la spiramycine (14%). Les principaux facteurs déterminants d'une prescription antibiotique étaient, en analyse univariée: le sexe masculin, la présence d'une maladie pulmonaire ou rénale sous-jacente, une maladie COVID symptomatique et grave... Les patients recevant une antibiothérapie étaient hospitalisés 2 jours de plus en médiane, avaient une mortalité intrahospitalière et à 3 mois plus élevée (OR 3.07 et 2.08, respectivement). Il n'y avait pas de différence significative de PaO2 ou de qSOFA score (50% de données manquantes) entre les 2 groupes. Il n'y a pas eu de baisse significative de la prescription antibiotique lors de la 2e vague. Conclusion Comme attendu les patients semblant les plus graves ont reçu une antibiothérapie et ce indépendamment des 2 vagues, l'hospitalisation a donc été plus longue et la mortalité plus importante. Cependant la gravité clinique n'était pas le seul élément déterminant de la prescription, la fragilité ressentie du patient a été aussi un argument décisif subjectif (maladies rénales ou pulmonaire, dépendance, …) mais moins rationnel. En effet le nombre de comorbidité, l'institutionnalisation, la perte d'ADL, l'IADL ou le GIR n'étaient pas des facteurs d'introduction d'antibiothérapie. En conclusion plus de la moitié des patients âgés ont reçu des antibiotiques durant les 2 premières vagues de COVID19 sur des arguments de gravité parfois objectifs et souvent subjectifs. Ces chiffres sont identiques à ceux des épidémies de grippe, ce qui souligne la difficulté clinique du diagnostic de surinfection bactérienne. L'utilisation d'un arbre décisionnel d'indication d'antibiothérapie pourrait être utile pour aider le praticien dans le bon usage des antibiotiques dans ces indications. Aucun lien d'intérêt

4.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S2-S3, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867501

ABSTRACT

Introduction L'infection à COVID 19 est une maladie infectieuse sévère dans les populations âgées, induisant des taux de mortalité élevés. Cependant peu d'études ont exploré l'impact de COVID 19 chez les survivants. Les maladies aigues provoquent généralement un déclin fonctionnel de 20 à 50% dans ces populations. L'objectif de notre étude était de mesurer le taux de patients présentant un déclin fonctionnel à 3 mois après la COVID et d'en déterminer les facteurs associés. Matériels et méthodes 60 centres français ont participé à cette étude prospective observationnelle incluant des patients âgés de 70 ans et plus, hospitalisés pour une COVID 19 entre le 04/10/2020 et le 10/12/20 dans des services de maladies infectieuses ou de gériatrie. Le déclin fonctionnel était défini par une perte d'au moins 0,5 sur le score d'activité de la vie quotidienne (ADL = capacité à transférer, manger, aller au toilette,se laver, s'habiller seul et être continent coté /6) ou/et une perte d'au moins 1 sur le score d'activité instrumentale de la vie quotidienne (IADL, cotés sur /8). Les données sociodémographiques, la sévérité du COVID 19, la présentation clinique, les traitements spécifiques et non spécifiques ont été recueillis. Des analyses univariées et multivariées (sans score de propension) ont été réalisées. Les différences entre les 2 vagues ont été déterminées. Résultats Sur les 1083 patients inclus 662 ont eu un suivi avec données complétées. L'âge moyen était de 84 ans. 56% présentaient un déclin fonctionnel à 3 mois, 40% sur les ADLs et 38% pour les IADLs. La perte moyenne était de 1,1 point pour les ADLs et de 1,6 point pour les IADLs. Tous les items des ADL étaient également affectés. La perte fonctionnelle était équivalente durant les 2 vagues. En analyse univariée (n= 545), la perte d'ADL aiguë avant l'hospitalisation, la confusion, la durée du séjour, la chute, l'immobilisation sont des marqueurs prédictifs du déclin fonctionnel à 3 mois. En analyse multivariée (n=415), seuls La perte d'ADL avant l'hospitalisation et la présence d'une confusion au diagnostic sont prédicteurs de la perte fonctionnelle indépendamment des autres variables (gravité immédiate de la COVID, durée d'hospitalisation, de l'âge, sexe, syndrome d'immobilisation, chute, réhospitalisation dans les 3 Mois). Conclusion La majorité de la population survivante à une COVID 19 présente un déclin fonctionnel à 3 mois. La gravité de la perte fonctionnelle avant l'hospitalisation et la confusion au moment du diagnostic sont les 2 prédicteurs indépendants de la gravité immédiate de la COVID et de la durée d'hospitalisation . On ne sait pas ce qui est lié à la comorbidité, à l'absence de réadaptation ou à une longue infection Covid. L'impact de la COVID 19 sur la qualité de vie et les conséquences économiques de cet impact devraient être mesurés. Aucun lien d'intérêt

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